Dans un premier temps, je me rends à domicile pour évaluer la personne dans son environnement quotidien.
J'apprécie les intégrités de la personne, c’est-à-dire ce qu’elle est capable de faire normalement et les difficultés, voire ses incapacités. J'évalue également les facteurs environnementaux et les performances du patient tant au niveau moteur qu’au niveau sensoriel, cognitif et psychique. J'analyse enfin les besoins et les habitudes de vie.
Cette évaluation me permettra de déterminer précisément les situations critiques rencontrées, leur origine et d’apprécier les éventuelles pertes de capacité futures.
Le diagnostic d’un ergothérapeute est centré sur le caractère unique du patient. Avec des situations de perte d’autonomie équivalente, la prise en charge proposée peut être très différente d’une personne à l’autre.
Mes préconisations visent à réduire ou à compenser les limitations d’activité et à restaurer, maintenir et développer l’indépendance, l’autonomie et l’implication sociale du patient.
Pour rendre le domicile sécurisé, accessible, voire évolutif, je propose des solutions d’aménagement ou d’adaptation du logement. Il peut s’agir par exemple de remplacer une baignoire difficile à enjamber sans risque par une douche sécurisée, d'installer une main courante, de fixer les tapis au sol…
Je suggère l’utilisation d’aides techniques ou d’assistance technologique, que je peux prescrire depuis peu, pour certaines d'entres elles. Ce peut être des bandes antidérapantes dans la salle de bain, un robinet à déclenchement infra rouge, un rehausseur de toilettes, une barre d’appui, mais aussi une loupe rétro éclairée ou un téléphone à larges touches…
Dans le cadre de l’implication sociale du patient, je conseille des aides à la locomotion ou les moyens de transport existants, j'oriente vers des activités adaptées selon l’offre présente sur le territoire.
Je peux enfin avoir un rôle de formation à trois niveaux.